La part de l’agro-alimentaire et des transports un peu plus nette

Les évaluations des différentes responsabilités dans l’empreinte carbone de notre alimentation, longtemps focalisées sur la part de l’agriculture (notamment sur les émissions de méthane par les ruminants et les consommations d’énergie liées à la fabrication des engrais), découvrent de nouvelles masses d’émissions et donc de nouveaux enjeux dans la lutte contre le changement climatique. Une publication récente issue du projet CECAM (précisions ci-dessous) fait apparaître plus nettement les responsabilités des industries agro-alimentaires et des transports, qui sont considérables. La synthèse de l’évaluation choisit encore – et il y a sans doute des progrès à faire de ce côté – de comparer sur un même plan et de rassembler dans un même graphique les émissions agricoles et non-agricoles, alors qu’elles ne sont pas de même nature.

Retrouvez le lien vers l'étude CECAM ci-dessous

Pour aller plus loin dans la prise de conscience sur les impacts des industries en amont et en aval de l’agriculture, et des transports qu’elles entraînent, nous manquons encore d’une représentation très claire de leurs parts respectives. Cette étude ne fait pas encore toute la transparence, ce qui montre à quel point cela reste difficile !

AC°

CECAM : Contenu Energétique et Carbone de l’Alimentation des Ménages.

Pour lire le document sur le site de l’IDDRI : voici le lien.